Cette exposition a eu lieu aux musées de Kremlin durant un mois. Les organisateurs consacraient cette exposition à Saint Louis et aux reliques de la Sainte-Chapelle de Paris. Philippe Bélaval, le président du Centre français des monuments nationaux et son équipe ont voulu reproduire l’exposition qui s’est déroulée à Paris en Russie. Selon lui, Les Russes méritent de découvrir le monde de Saint Louis vu qu’ils y sont très attirés.
L’origine de l’idée d’exposer en Russie
Paris a déjà abrité cette exposition en 2014 à la conciergerie. C’était pour célébrer le 800ème anniversaire de la naissance de Saint Louis. C’est là que l’ambassade de France en Russie a parlé aux organisateurs du souhait de la directrice des musées de Kremlin.
En effet, Elena Gagarina a voulu que cette exposition soit reprise à Moscou. Les organisateurs ont sauté sur l’occasion afin d’avoir le plaisir d’exposer ailleurs et surtout en Russie afin de montrer aux Russes l’art médiéval occidental. Entre autres, ceci représente un événement pas très courant dans le pays.
La préparation de l’exposition aux musées de Kremlin
Les organisateurs ne disposaient que de deux ans pour tout préparer. Le délai est relativement court, mais ils y sont arrivés. Et justement, ils ont dû recourir à de bonnes astuces pour que cela soit possible. Pour commencer, ils ont travaillé sur le domaine scientifique lors de l’exposition à Paris et cela leur servait encore. Ensuite, ils n’avaient qu’à procéder par élimination sur les objets qui les intéressent.
Evidemment, ils ne pouvaient pas venir en Russie avec tout le contenu de l’expo à Paris comme les ivoires du 13ème siècle par exemple. Cependant, cela n’était pas un obstacle vu que durant cette exposition aux musées de Kremlin, il existe aussi des objets non exposés Paris. On peut citer par exemple les émaux de Limoges et les ivoires anciens que l’on a empruntés au musée de l’Ermitage. Bref, le tout a bien permis au Russes de découvrir qui était vraiment Saint Louis.
La volonté de travailler ensemble entre les professionnels russes et français
Les professionnels des deux pays partageaient la même idée pour la conception du leur travail. Ils ont laissé de côté les divergences politiques afin qu’elles ne constituent pas un obstacle sur le domaine culturelle. Ils partagent les mêmes passions et cela a facilité le dialogue.
Cette exposition aux musées de Kremlin peut se résumer en quelques mots : « Rendre accessible au plus grand nombre des chefs-d’œuvre de l’Humanité. » si on reprend les paroles d’André Malraux. De plus tout devient possible grâce à la technologie et aux différents moyens de transport.
Cette exposition véhicule une leçon à ne pas oublier. Dans chaque coin du globe existent des œuvres extraordinaires. Cela constitue un patrimoine commun pour l’humanité sans exception. En contemplant ces chefs-d’œuvre, on se rend compte que l’homme est un génie créateur.
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