Décrite comme une sorte de livre numérique, la blockchain est une plateforme qui a pour but de faciliter le suivi des actifs ainsi que l’enregistrement des transactions au sein d’un réseau social. En principe, un actif peut être soit un élément matériel, soit immatériel. De ce fait, la blockchain est surtout utilisée pour les paiements, les commandes, les comptes, et même la production. Afin d’en savoir plus sur cette technologie, il est nécessaire de comprendre son fonctionnement.
Les éléments constitutifs de la blockchain
Avant de découvrir les éléments constitutifs de cette technologie, il faut connaître la blockchain définition. Selon les résolutions n°2016/2007 relatives aux monnaies virtuelles, il s’agit d’un ensemble de blocs qui fait partie d’un système doté d’une base de données commune. En d’autres termes, c’est une plateforme regroupant l’historique des échanges entre chaque utilisateur. À l’inverse des bases de données classiques, elle dispose d’un droit d’écriture et d’accès à tous les membres de la communauté.
Pour fonctionner convenablement, cette plateforme met en œuvre trois éléments importants, à savoir le registre distribué, les enregistrements inaltérables et les contrats intelligents. Tout d’abord, le registre distribué est une technologie qui sert à stocker les tâches sans aucun risque de duplication. Ensuite, les enregistrements inaltérables sont des informations qui ne peuvent être altérées ou modifiées par les participants. Dans le cas où une transaction est erronée, une nouvelle opération sera donc ajoutée. Enfin, les contrats intelligents sont un ensemble de règles dont le rôle est de déterminer les conditions liées aux paiements et aux obligations.
Comment fonctionne la blockchain ?
À titre de précision, chaque opération réalisée dans la blockchain est stockée sous forme de bloc d’information. De ce fait, ces transactions dévoilent l’historique d’un actif matériel (produit) ou immatériel (service). Selon votre choix, le bloc de données est capable de sauvegarder des critères spécifiques comme l’état du bien, la température, la date, la quantité, etc. Avant d’enregistrer une opération, il est indispensable d’identifier celui qui désire envoyer une transaction. Sur la blockchain, c’est grâce à une technique cryptographique que l’émetteur peut être déterminé.
Il faut savoir que cette plateforme est en mesure d’ancrer différents types d’informations. Cependant, les transactions avec les monnaies virtuelles telles que le bitcoin sont les opérations les plus courantes. Lorsqu’une personne décide de transmettre de l’argent numérique, celui-ci est transféré à un réseau d’ordinateurs interconnecté dans le monde. Pour valider cette transaction, ces machines doivent résoudre des équations spécifiques. Les données sont ensuite rassemblées dans un bloc, ce qui entraîne la création d’une transaction.
Ce que la blockchain permet de faire
Sachez que la plateforme permet de faire beaucoup de choses. Sa fonction principale est non seulement de fiabiliser les transactions, mais également d’authentifier chaque transaction. Vu qu’il s’agit d’un immense registre qui rassemble des informations uniques, elle est capable de proposer des preuves de consentements à tous les visiteurs. Par ailleurs, cela optimise aussi la traçabilité des échanges accomplis entre deux personnes.
D’une autre part, il ne faut pas oublier que la blockchain fonctionne avec la cryptographie, une technologique qui garantit la confidentialité ainsi que la sécurité des données. À titre d’exemple, ce système est utilisé par les organismes financiers pour envoyer ou recevoir des informations entre eux en toute légalité. Même si la blockchain est invisible, elle est incontournable dans un monde qui se tourne peu à peu vers la digitalisation.
