L’art du Kokedama !

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Pour un passionné de jardinage et de plantes vertes, le kokedama s’annonce comme la dernière tendance à adopter ! Dans la lignée des arbres japonais et bonsaï, il va devenir le petit plus qui manquait à votre intérieur ou à votre jardin. Sobre et élégant, il recèle de surprises en tout genre ! Petite présentation !

La petite histoire

Comme tant de nouvelles tendances – surtout dans le milieu du jardinage, le kokedama est originaire du pays du soleil levant, à savoir le Japon. En japonais, les deux kanjis qui composent son nom désignent des sphères de mousse. C’est sur ces sphères de mousse que se développent des plantes et autres végétaux.

Apparus au début des années 90 au Japon, ils se sont vite installés dans les intérieurs et jardins japonais. On trouve ainsi de plus en plus de fleuristes spécialisés dans l’art du kokedama au Japon et même des espaces qui lui sont entièrement dédiés en pleine ville voire dans les grands magasins.

Il s’inspire de trois techniques ancestrales : la première est celle du Nearai qui consiste à associer différentes plantes sauvages dans le même terreau et les placer dans le même pot traditionnel ; la seconde est le kusamono : c’est une association de plantes de saison plantées dans le même pot et diposées sur une planche de bois laquée traditionnelle ; la dernière est le bonsaï, cet arbre que l’on a contraint à rester de petite taille.

kokedama

S’en occuper

Sous cette espèce de sphère de mousse se trouve un substrat composé d’argile noire japonaise, de vermiculite – qui sert d’isolant, et d’akadama – qui entre aussi dans la composition du bonsaï. Coupé à son tiers et nettoyé de son précédent substrat, le plain racinaire de la plante que l’on a choisie est enrobé avec ce mélange qui diffère chaque fois en proportions. Il faut ensuite une certaine dextérité et des gants très fins pour pouvoir sculpter ce mélange et lui donner la forme que l’on souhaite pour son kokedama.

Pour choisir vos plantes, quelques conseils. Bien que toutes les plantes puissent être transformées en kokedama, il vaut mieux privilégier les plantes à l’adaptation racinaire facile et persistantes, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas de cycle végétatif. Le petit palmier chamae, la fougère davallia ou encore l’aspargus sont parfaits pour le procédé.

En ce qui concerne ses besoins, ils sont les mêmes, peu importe qu’elle soit en pot ou non. Tout dépend de la plante que vous avez choisie, elle conservera les mêmes propriétés. Que ce soit au niveau de la luminosité, de l’hygrométrie ou de la température à laquelle elle doit être conservée, aucun changement n’est à prévoir. Seule l’arrosage diffère : il vous faudra soit la baigner ou utiliser un mini-entonnoir afin d’aider l’eau à pénétrer la motte.

Qu’en est-il de la mousse ?

C’est ce qui risque de vite vous poser le plus de problème ! La pousse doit elle aussi être conservée et ses besoins sont nettement différents. Elle vient des sous-bois et a donc besoin d’être régulièrement hydratée, surtout si vous installez votre kokedama en intérieur.

En période de fortes chaleurs, on vous conseille de vaporiser en petite quantité de l’eau faiblement minéralisée – l’eau de pluie est idéale pour ça, tous les matins et tous les soirs. Faites attention aux quantités car vous risqueriez de faire pourrir les racines de votre plante.

Différentes mousses existent et certaines seront plus adaptées à un intérieur, demandez conseil à votre fleuriste ou à un expert en jardinage. Sachez qu’elle peut aussi être remplacée – c’est même conseillé au bout de 6 à 12 mois. Par contre, se servir dans les bois est interdit en France !

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