Le règne des internautes : quel avenir pour les référenceurs ?

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La toile se remplit de commentaires, d’avis, de contenus proposés par la communauté virtuelle formée par les internautes qui n’ont pas leur langue dans leur poche. Internet est le grand média de l’interaction. En offrant la possibilité à tous d’apporter sa pierre à l’édifice, le poids des utilisateurs s’est accru au fil des ans, ce qui n’est pas sans conséquences pour les corps de métier qui travaillent dans le web.

Pouvoir sur le web : les internautes dépassent-ils les référenceurs ?

Pour plaire à Google et apparaître dans les premiers résultats des moteurs de recherche, les référenceurs, les spécialistes du référencement utilisent un certain nombre de techniques. De plus en plus, la ligne directrice dictée par Google est la qualité et l’expérience utilisateur, relayant au second plan les vieilles méthodes.

Les internautes sont créateurs et consommateurs

Le web est aujourd’hui un web social. La toile est devenue un espace d’expression, de création, de collaboration et d’échange.

Le web 2.0 a entamé une révolution globale :

  • Tout le monde peut écrire
  • Tout le monde peut s’exprimer et donner son avis
  • Tout le monde profite des expériences d’autrui

Aujourd’hui, les internautes consultent les avis laissés par d’autres avant eux pour prendre une décision, ils peuvent encenser un produit tout comme détruire une marque. Ils contribuent à enrichir la toile en tenant un blog, en écrivant des articles invités sur des sujets qui l’intéressent, en commentant les contenus qu’ils s lisent et en les partageant.

En bref, ils font le web qu’ils consomment, aussi on peut dire qu’ils ont pris le pouvoir par rapport au temps où ils étaient de simples visiteurs.

Les référenceurs face à l’importance des médias sociaux

En 2013, une étude menée par Searchmetrics a montré que les facteurs de positionnement aux Etats-Unis étaient dominés par le social.

Quels sont les 8 premiers facteurs ?

  • Google +1
  • Partages Facebook
  • Nombres de backlinks
  • Facebook en général
  • Commentaires Facebook
  • Likes Facebook
  • Pinterest
  • Tweets

Ce qu’il faut retenir, c’est notamment que les mots-clés perdent leur hégémonie et que les signaux sociaux sont observés dans les meilleurs classements. En effet, les pages les mieux positionnées présentent un nombre important de partages par les réseaux sociaux, que cela soit par Google + ou Facebook. Les réseaux sociaux semblent avoir un impact direct sur l’indexation des pages et la perception par Google que le contenu partagé ou aimé est un contenu de qualité.

Les bons comportements à adopter par les référenceurs

Finies les fermes de liens, la sur-optimisation des mots-clés, le duplicate content. Google et les internautes ne sont plus dupes et exigent de la qualité, sans quoi le site est bon pour la mise à l’index.

Les référenceurs à l’assaut du SMO (social media optimization)

Le SMO, c’est savoir utiliser les plateformes sociales dans sa stratégie de référencement naturel pour développer son trafic, sa visibilité et sa notoriété. Très simplement, il permet de diffuser les contenus et de générer des liens.

Les avantages du SMO :

  • Plus de visibilité
  • Plus de contenu
  • Qualité
  • Mieux cibler
  • Diffusion facile

Selon Matt Cutts, avoir des signes sociaux n’est pas un outil de bon référencement naturel pour se trouver dans les premiers résultats, mais cela y participe (un peu quand même). En réalité, les indications d’appréciation d’un contenu par un internaute (comme le like) ou le nombre de partages sur les réseaux sociaux sont analysés par l’algorithme de Google.

Les conseils à suivre pour avoir un bon référencement en 2014

Concrètement, les référenceurs doivent veiller à toujours plus de qualité, à diffuser un contenu authentique et original, et à intégrer des boutons de partage.

Pense-bête pour satisfaire les internautes et Google :

  • Développer les backlinks pour avoir une bonne note sur le Page Authority (PA)
  • Intégrer des images et des vidéos dans un texte long
  • Proposer un contenu de qualité, structuré, riche, avec un vocabulaire varié (jouer sur un thème et non pas sur un seul mot-clé)
  • Travailler efficacement sur les balises title, description, H1, H2, H3, url, etc.
  • Avoir une bonne vitesse de chargement
  • Enrichir les données dans les SERPs par des informations sociales (commentaires, avis, rich snippets, etc.)
  • Tenir un blog et le compléter régulièrement tout comme les pages des réseaux sociaux

La question est de savoir si le SMO nuit au SEO ou s’ils sont plus efficaces utilisés ensemble. Tout comme il faut apprendre à connaître l’algorithme de Google et ses filtres pour éviter les pénalités Google Panda et Pingouin, il faut apprendre les codes de fonctionnement du SMO pour l’intégrer à sa stratégie globale de référencement.

L’internaute est roi sur le web, le contenu est fait pour lui, le référencement dépend de plus en plus de son expérience utilisateur, il est donc capital de s’adapter à lui pour savoir l’utiliser comme une force dans le référencement naturel.

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