Triple vitrage : des inconvénients non négligeables

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Le nombre de sollicitations pour le triple vitrage n’a cessé de croître. Et pour cause, une performance thermique inégalée dont le coefficient de transmission thermique est égal à 0,8 W/m2.K. Toutefois, des études démontrent que, mis à part une telle performance, le double vitrage demeure de loin la solution la plus abordable et la plus efficace en terme de vitrage sur le marché. Explications.

Triple vitrage : de bonnes performances thermiques

Un triple vitrage est composé de 3 vitres séparées par 2 lames remplies d’air ou de gaz rare. Grâce à cette combinaison, le triple vitrage gagne en réputation puisqu’il évoque la meilleure performance thermique du marché.

D’ailleurs, le coefficient de transmission thermique de ce dernier est largement satisfaisant (0,8 Ug). A savoir que la recommandation de la réglementation thermique RT 2005 propose un Ug inférieur ou égal à 2.

Si la performance thermique du triple vitrage est améliorée, le facteur solaire g a subi des modifications, ce qui en résulte un coefficient de transmission lumineuse Tl nettement en baisse par rapport aux caractéristiques du double vitrage.

C’est ce qu’ont révélées les études récentes effectuées par la SNFA.

Triple vitrage : les principaux inconvénients

Mis à part la détérioration de son coefficient de transmission lumineuse, il semble que le triple vitrage possède aussi d’autres inconvénients notables comme sa masse,  qui impose d’importantes contraintes mécaniques au niveau des fenêtres.

En effet, si le triple vitrage détient une épaisseur de 4/12/4 de 36 mm, son poids peut atteindre 30 kg/m², à côté d’un double vitrage qui, lui, est seulement limité à 20 kg/m² à raison d’une épaisseur de 4/16/4 de 24 mm. C’est la raison pour laquelle, certains concepteurs ont pris le temps de résoudre le problème en changeant le verre intermédiaire du triple vitrage par un film plastique qui est plus léger et qui n’altère pas les performances de la fenêtre. Toutefois, la production de tels produits reste marginale et n’est pas la principale préoccupation des constructeurs.

Toujours selon la SNFA, la conception d’un triple vitrage demande à peu près 50 % de float. Mais également 100 % de barrière d’étanchéité et 100 % de couche basse émissivité. Ce qui a des conséquences  dans leur intégration sur les fenêtres. Ces dernières subissent des modifications sur l’épaisseur du dormant et de l’ouvrant à l’ordre de 20 mm au moins. Cela équivaut à 25 % de la matière première requise.

En tout cas, si vous envisagez de rénover vos vitrages, une entreprise de vitrerie pourra vous donner plus de détails sur le sujet.

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