La véritable histoire de la femme au tableau

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Les films sur la Seconde Guerre mondiale se suivent et ne se ressemblent pas. En effet, la dernière œuvre de Simon Curtis en est un bel exemple. Après des histoires épiques comme « Il faut sauver le soldat Ryan » de Steven Spielberg ou encore « Le pianiste » de Roman Polanski, on explore une autre facette de cet affrontement historique, l’après-guerre du côté de l’art cette fois. Les nazis ont volé de nombreuses pièces de collection durant leur passage au pouvoir. Ce sera la base de cette épopée judiciaire.

Le synopsis de la femme au tableau

Maria Altmann est le personnage principal, c’est une octogénaire excentrique qui réclame justice après des années de silence. Pour ce faire, elle va engager un jeune avocat Randol Schoenberg dans une affaire dont il ne soupçonne pas les répercussions. En effet, la vieille dame a dans l’idée de récupérer une œuvre d’art familiale qui lui a été dérobée par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Loin d’être perdu, le tableau est devenu la propriété du plus grand musée d’Autriche qu’il l’expose.

Et pour cause, ce n’est pas un tableau ordinaire puisqu’il s’agit d’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, un des peintres les plus connus d’Autriche. C’est une mission délicate et audacieuse que vont entreprendre les deux personnages étant donné que ce tableau est surnommé « la Joconde de l’Autriche » tant sa renommée est grande. Pour les besoins du procès, Maria Altmann devra retourner dans son pays natal et se souvenir au fur et à mesure de sa vie dans les années 1930. Pour en savoir plus, cliquez ici ou regardez la bande annonce du film :

Une histoire vraie

Le film se base sur la vie de Maria Altmann, une collectionneuse d’art américaine d’origine autrichienne qui s’est fait connaître du grand public lorsqu’elle a engagé une bataille juridique avec le gouvernement autrichien. Cette entreprise visait à reprendre les cinq peintures de Gustav Klimt qui étaient dans la famille de la vieille dame avant d’être volées par les Nazis. À l’issue de la guerre, le gouvernement les a tout simplement exposées dans un musée.

L’œuvre cinématographique ne s’étend que sur le tableau le plus connu, l’œuvre s’intitule : Adele Bloch-Bauer I. En effet, Maria Altmann, décédée en 2011 à l’âge de 94 ans, était la nièce d’Adele Bloch-Bauer qui servit de modèle au peintre en 1907. Né en 1916, Maria Victoria Bloch a épousé Fritz Altmann, un ténor et fuit la guerre pour venir se refugier aux Etats-Unis. Si vous voulez en apprendre davantage, consultez cet article.

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Un thème bien connu

C’est une époque souvent explorée par l’univers cinématographique, la Seconde Guerre Mondiale a marqué les esprits par sa violence et le nombre de pays impliqués. Véritable drame des temps modernes, il ne cesse d’être exorcisé dans l’art que ce soit au cinéma, dans la littérature ou dans les musées. Avec des anniversaires bien connus et des survivants de moins en moins nombreux, il semblerait que le sujet inspire aujourd’hui encore les cinéastes.

Après les aspects humain et violent de la guerre longtemps privilégiés, on voit apparaître une autre facette de l’histoire avec le domaine de l’art. Les œuvres d’art ont aussi été victimes de l’époque nazi avec des pillages, des vols et même des destructions massives. Le film de George Clooney « Monuments Men » a déjà effleuré le sujet, il retrace le parcours d’un groupe de soldats chargé de sauver des œuvres de la destruction. Cette période de l’histoire n’a pas fini de fasciner et d’inspirer les artistes.

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