Le tri sélectif : pourquoi est-ce si important ?

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Quand un petit appartement prévu pour une vie à deux ou trois personnes, accueille en une fois dix ou vingt invités, que se passe-t-il ? Les déchets s’accumulent, bien sûr ! Il en va de même à l’échelle de notre bonne vieille terre. La population mondiale semble suivre une courbe exponentielle qui ne veut pas s’arrêter. Alors pour garantir un recyclage des déchets, qui lui-même garantira une meilleure protection de notre environnement, une seule solution : le tri sélectif !

Les poubelles au cœur de la stratégie

Pas de tri = pas de recyclage

Dans un tas de déchet classique, produit par une personne normale, on trouvera aujourd’hui des matières biodégradables, du papier carton, du verre, du plastique, des textiles et des métaux. On peut aussi trouver d’autres choses, bien entendu. Jeter toutes ces choses pêle-mêle c’est les promettre à l’incinération. Mais en brûlant, un grand nombre des déchets vont dégager dans l’air et dans la terre des substances toxiques, polluantes pour l’environnement (prenez l’exemple des pneus).

Aussi, un nombre considérable d’entre eux ne pourront pas être recyclés. Et pas seulement ! Certains, considéré comme des matières premières (le pétrole par exemple), nécessiteront que de nouvelles matières premières soient extirpées du sol. Encore une action particulièrement néfaste pour l’environnement. C’est pourquoi le tri sélectif joue un rôle majeur dont il peut être difficile, pour certains, de prendre conscience.

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Comment fonctionne le tri

Une analyse en profondeur de ce qu’il y a dans nos déchets permet de dégager trois grandes catégories. Elles sont les suivantes :

  • Poubelle classique : on y jette les déchets organiques, à savoir les aliments, les épluchures, mais aussi les objets non-recyclables, usagés, tels les emballages sales, les couches-culottes, les cotons-tiges, les tubes souples (de dentifrice ou de crème par exemple)
  • Poubelle pour le verre : qu’il s’agisse de bouteilles, de pots, de bocaux…
  • Poubelle pour les pastiques et les cartons : on y jette les papiers, les journaux, les imprimés, les emballages cartons, les briques de lait ou autres, les emballages métalliques type canette ou boîte de sardine, et les bouteilles en plastique

Mais ces trois catégories peuvent se décliner (et se déclinent) en plusieurs sous-catégories. Il pourra vous être demandé de faire votre tri sélectif en utilisant quatre, voire cinq types de poubelles. Enfin, gardez en tête que certains déchets ne peuvent tout bonnement pas être jetés ainsi. Il faut alors les emmener à la déchetterie.

L’intérêt du tri sélectif

Le recyclage

Les déchets triés peuvent être recyclés. Étant regroupés en lots de produits contenant les mêmes éléments, ils peuvent tout bonnement être fabriqués une nouvelle fois et réutilisés, d’une autre façon ou à l’identique, et surtout à l’infini. Les bouteilles d’eau, par exemple, peuvent devenir des vestes polaires. En recyclant, on limite la quantité de déchets, mais aussi l’incinération, activité extrêmement polluante. On évite également le gâchis de matières premières.

Écobilan du recyclage

L’écobilan est un élément essentiel consécutif au tri sélectif. Il permet de déterminer si le recyclage d’un objet sera – ou non – plus économique que l’utilisation de matière première permettant de le fabriquer. Prenons l’exemple d’un pot de yaourt. Un pays consommant peu de yaourts en pot offrira, selon l’écobilan, une opportunité de recyclage bien moins intéressante qu’un pays grand amateur. Un autre exemple est celui du papier. Son recyclage nécessite l’utilisation de chlore, produit polluant et difficilement dégradable. En conclusion : l’écobilan pose la question de l’intérêt du recyclage. Cliquez donc ici pour en savoir plus !

Développer la conscience de notre empreinte écologique

Devenir adepte du tri sélectif, ça n’est pas seulement permettre à d’autres de mieux prendre en charge nos déchets. C’est aussi une manière de nous responsabiliser. Chaque objets ou produit que nous jetons devient matière à réflexion. Par conséquent, notre conscience nous mène à prendre garde à ce que nous consommons. Nous pouvons d’ailleurs en venir à réduire notre consommation  et à la gérer de façon responsable.

S’éveiller à la conscience de l’empreinte écologique, c’est aussi et surtout mesurer l’impact que nous avons en tant que personnes sur l’environnement. Une bonne chose à se dire à chaque fois que nous nous dirigeons vers la poubelle avec un déchet en main : pourrait-il servir à quelqu’un d’autre ou est-il devenu inutilisable ?

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