Si la profession de commissaire aux comptes n’est pas la plus connue, elle est pourtant indispensable à de nombreux acteurs de la vie économique qu’il s’agisse des entreprises, des associations, des hôpitaux ou encore des syndicats. Découverte d’une profession qui recherche actuellement de nouveaux candidats…
Commissaire aux comptes, un métier exigeant et passionnant !
Probablement avez-vous déjà entendu parler du métier de commissaire aux comptes, mais peut-être ne savez-vous pas ce qui se cache réellement derrière cette profession.
Le commissaire aux comptes est un professionnel de la comptabilité et de la gestion qui a pour mission de certifier les comptes annuels d’une entité quelconque.
Pour faire simple, son rôle est de mener un audit financier d’une structure (entreprise, association, hôpital…) en appliquant les réglementations en vigueur dans l’Hexagone.
Il est ainsi amené à vérifier l’absence de toute anomalie dans la comptabilité. C’est donc lui qui a la charge de détecter une surfacturation ou bien des transactions financières suspectes avec le compte d’un client, d’un fournisseur ou d’un tiers non identifié.
Dans la même logique, il doit s’assurer que la présentation des comptes est conforme aux principes fondamentaux qui régissent la comptabilité.
Au final, tous ces éléments doivent pouvoir lui permettre de dire si les comptes présentés par une entité sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de la réalité comptable de l’entreprise.
Différents types de structures en 2015 sont ainsi obligés de faire appel à un commissaire pour certifier leurs comptes :
- Les sociétés anonymes
- Les sociétés à responsabilité limitée et les associations sous condition de respecter deux des trois critères suivants : chiffre d’affaires supérieur à 3,1 millions d’euros, bilan financier supérieur à 1,55 million d’euros et emploi de 50 salariés ou plus
- Les sociétés à actions simplifiées sous condition de remplir deux des trois critères suivants : chiffre d’affaires supérieur à 2 millions d’euros, bilan financier supérieur à 1 million d’euros et emploi de 20 salariés ou plus
- Les fondations et autres associations percevant annuellement 153 000€ ou plus de subventions publiques
- Les grands comités d’entreprise depuis le 1er janvier 2015
Devenir commissaire aux comptes : un diplôme et une déontologie
Si la profession reste méconnue, la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes fait pourtant tout pour faire connaître le métier et convaincre de futurs lycéens et étudiants de la rejoindre.
En effet, si la voie royale pour devenir commissaire aux comptes est l’expertise comptable, il est également possible d’accéder à la profession après avoir obtenu un DSCG.
Mieux, tous les étudiants détenteurs d’un Master 2, à condition d’avoir validé au moins 4 des 7 épreuves du DSCG, peuvent se présenter à l’examen du certificat d’aptitude aux fonctions de commissaire aux comptes.
Pour plus d’information sur les formations DSCG en alternance ou en présentiel, le mieux est de jeter un œil sur le site de l’ESCG.
Pour autant, le diplôme seul ne suffit pas à faire de vous un commissaire aux comptes puisqu’un véritable code de déontologie encadre la profession. Ainsi, voici quelques principes que doivent respecter tous les professionnels :
- L’indépendance : aucun lien ne doit exister entre le commissaire aux comptes et les sociétés dont il est chargé de certifier les comptes
- L’intégrité : l’honnêteté est une qualité de base de tout bon commissaire aux comptes
- L’impartialité : le commissaire aux comptes effectue toujours son travail de manière objective
- La discrétion : la mission s’effectue sous couvert du secret professionnel
- La confraternité : un commissaire aux comptes ne doit jamais se montrer déloyal vis-à-vis d’un confrère
- La compétence : l’exercice de la profession nécessite d’importantes connaissances tant pratiques que théoriques
Notez que le salaire d’un débutant est de 30 000€ bruts annuels, mais que le salaire peut rapidement atteindre les 100 000€ bruts annuels.
La profession de commissaire aux comptes est promise à un bel avenir d’autant que la fonction pourrait évoluer dans les prochaines années vers de nouvelles missions. Pas étonnant donc que les formations DSCG en alternance séduisent de plus en plus d’étudiants.