Aujourd’hui, la grande tendance en France consiste à privilégier le circuit court pour la consommation de légume. Un rebondissement de situation qui tourne en faveur des grossistes et distributeurs de légumes. Les consommateurs veulent des produits du terroir, ils veulent du frais et des produits de saisons. Le commerce de proximité et l’achat chez le producteur du coin tient plus à cœur les Français depuis un certain temps.
Un moyen de réduire la consommation industrielle
Le distributeur légumes entre dans une tendance sociétale de fond. Les consommateurs ne veulent plus d’une alimentation industrielle ou transformée. Ils sont à la recherche de produit frais, bio, en provenance d’un producteur de proximité. Les produits artisanaux ont de plus en plus la cote auprès des clients.
La pandémie du covid-19 contribue à renforcer cet engouement pour le « made in France ». Consommer des produits locaux est un signe de solidarité et un moyen de participer au maintien de l’économie nationale ou du peu qu’il en reste. Les consommateurs ont pris connaissance qu’il était inutile de manger des produits de contre saison alors que les produits de saison coulentà flots.
Les petits producteurs et les distributeurs de fruits et légumes trouvent en cette nouvelle tendance, un nouveau part de marché à saisir. De plus, le fait de consommer local et de saison est bon pour la santé, le portefeuille et l’économie régionale.
Le locavorisme et les circuits courts
Ce terme était encore inconnu en France il y a quelques années. Seuls les écologistes, employés ce terme. Depuis près de 5 ans, les médias en parlement de manière progressive lorsqu’il s’agit d’aborder la tendance alimentaire des Français et le mode de consommation rencontré en général auprès des foyers de l’hexagone.
Le locavorisme est un terme utilisé pour décrire la consommation locale, cela inclut bien sûr la présence d’un intermédiaire local. Le terme est relativement récent, mais l’origine de l’idéologie date des années 70 et 80. Elle s’est imposée davantage avec l’apparition des food miles qui consiste à déterminer les kilomètres parcourus par un aliment.
L’idée a évolué jusqu’à participer à la limitation de nos empreintes carbone. La consommation locale est donc une pratique visant à consommer les aliments qui se trouve à 250 kilomètres de chez vous, tout au plus.
Le circuit court, un geste vis-à-vis de l’environnement
L’urgence climatique dans laquelle nous sommes actuellement a poussé progressivement les gens à changer leur habitude de consommation. Cela a commencé par une modification de leur habitude alimentaire. Le circuit court permet de réduire l’émission de carbone au niveau de l’atmosphère.
Autrement, il est important de consommer des produits frais afin de se procurer tous les bienfaits qui sont contenus dans chaque légume. Une assiette diversifiée est beaucoup plus revigorante que de la nourriture industrielle. Comment faire pour un locavore qui habite assez loin des points de commerce et du marché local ? La réponse à cette question réside dans la multiplication des points de distributions de légume frais. Les cultures sont diversifiées et le nombre des exploitations augmente partout en France. La polyculture est donc la base d’une alimentation saine et d’une économie prospère.