Les modalités du dépistage du cancer de la prostate

0
1721
dépistage du cancer de la prostate

Le cancer de la prostate concerne 71 000 nouveaux cas par an. La question de réaliser un dépistage du cancer de la prostate est sujette à la controverse. Pourtant, cette maladie est devenue très fréquente. Voici des informations sur la réalisation d’un dépistage du cancer de la prostate.

Faut-il réaliser un dépistage de la prostate

La prostate est une glande du système reproducteur masculin. Le cancer de la prostate est un problème de santé qui touche de nombreux hommes. Le risque est élevé en cas d’antécédents familiaux. Il peut s’agir des deux parents du 1er ou 2ème degré avant l’âge de 55 ans chez un parent au 1er degré. D’un autre côté, soit chez trois parents de la famille maternelle ou paternelle. La réalisation d’un suivi est ainsi nécessaire pour les hommes correspondant à ces profils. Pour les hommes sans symptôme et sans antécédents familiaux, âgés de 50 ans et plus, le dépistage annuel n’est pas une obligation. Mais pour écarter les moindres risques, il est intéressant d’effectuer un dépistage. L’objectif est d’être certains qu’il n’y a pas de cancer de prostate « dormant ». Les examens du dépistage du cancer de la prostate apportent de réels bénéfices au patient. Malgré tout, il ne faut pas hésiter à demander l’avis du médecin traitant afin de prendre la bonne décision.

Le dosage du PSA

Différents examens sont réalisés pour diagnostiquer le cancer de la prostate. L’un d’eux consiste à connaitre le dosage du PSA (Prostate Specific Antigen). Il s’agit d’une protéine sécrétée par les cellules de la prostate. Mais, il est compliqué d’interpréter les résultats. Il faut comprendre que la dose du PSA varie en fonction de l’âge. L’augmentation du taux de PSA ne signifie pas forcément qu’une tumeur est présente dans la prostate. Un taux normal ne signifie pas qu’il n’y a pas de cancer de la prostate. Des examens supplémentaires sont donc nécessaires.

La biopsie de la prostate

Il est question de prélever des cellules dans la zone où il est probable d’y avoir de la tumeur. Pour ce faire, l’urologue introduit une aiguille dans la prostate en passant par la paroi du rectum. Il se laisse guider par échographique pour prélever au bon endroit. Après l’examen, le patient doit suivre un traitement antibiotique pour éviter les infections.

Imagerie par Résonance Magnétique (IRM)

La réalisation d’une IRM peut être demandée par le médecin en cas de symptômes du cancer de la prostate. Il peut être nécessaire d’utiliser une sonde endorectale pendant l’examen. Une sonde qui comporte un petit ballon inséré dans le rectum via l’anus. L’utilité du ballon est de permettre de manipuler avec précision une tige métallique placée à l’intérieur. Avec la sonde, il est possible d’obtenir une image de qualité. Au cours de l’IRM avec sonde, un examen spectroscopie par résonance magnétique (SRM) peut être effectué en parallèle. Il permet de connaitre le taux de citrate et de choline contenu dans les tissus prostatiques. Un tissu prostatique malade renferme une quantité anormale de choline et moins de citrate. La SRM permet de connaitre les zones cancéreuses de la prostate.

Le toucher rectal

Le toucher rectal constitue aussi un examen permettant de déterminer la présence de tumeur dans la prostate. En passant par le rectum, le médecin peut identifier différentes anomalies comme la présence de nodules ou l’augmentation du volume de la prostate. En cas d’éventuel symptôme de la prostate, le patient est redirigé vers un urologue afin d’effectuer un examen plus approfondi. La réalisation d’un examen de dépistage de la prostate est assez frustrante, peu importe le résultat. Mais, c’est mieux de le faire pour éviter les mauvaises surprises.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici