Sans énergie électrique, la vie s’arrête. Il suffit d’envisager tous les aspects de la vie où son utilisation est essentielle. Mais on commence à se rendre compte qu’on ne peut en disposer indéfiniment. Il arrive toujours un moment où les sources d’énergie fossile s’épuisent. De plus, l’on n’a pas encore une entière maîtrise des technologies relatives à la conservation de l’électricité produite sur la base des énergies durables. Il se pose alors un problème existentiel à l’humanité. Comment y faire face ?
Une nécessité vitale pour le genre humain
Imaginez que l’énergie électrique soit interrompue dans votre quotidien, ne serait-ce que pendant une heure. Êtes-vous au travail ? Vous serez obligé d’attendre le retour du courant pour continuer votre mission du jour. Cette perturbation aura forcément des impacts négatifs sur votre rendement et celui de vos collègues. Elle influerait négativement sur les résultats de l’entreprise pour laquelle vous travaillez.
Êtes-vous au volant de votre voiture, en pleine circulation ? Les systèmes de signalisation électroniques seraient perturbés. Le réseau routier s’en porterait mal, car des embouteillages monstrueux se seraient formés. Sans compter les conséquences sur les chemins de fer.
Si par malheur, une intervention délicate était en cours dans un bloc opératoire à l’hôpital, le patient ne serait sauvé que dans le cas où un groupe électrogène prenait immédiatement le relais. Une telle éventualité de coupure aurait des conséquences désastreuses sur les systèmes de sécurité et de défense de la zone concernée par cette interruption.
Même dans le cadre d’une habitation, une cessation de la fourniture de l’énergie électrique implique des situations inconfortables, difficiles à supporter. En un mot, une vie sans électricité est inconcevable dans les sociétés actuelles, d’où la nécessité de stocker l’énergie électrique pour en disposer pendant les périodes de rupture des sources d’approvisionnement.
Les différentes façons de stocker l’électricité
Il faut dire que des méthodes pour emmagasiner le courant existent déjà et sont expérimentées dans différents pays, notamment en France. On peut avoir une certaine vue sur ces expériences en lisant cet article du journal le Monde. Au nombre de ces techniques, il y a la station de pompage. Elle consiste à opérer une rétention de l’eau dans deux réservoirs, l’un plus grand que l’autre. Une turbine reliant les deux retenues transforme l’installation en une centrale hydraulique en miniature qui produit de l’énergie pendant les espaces creux.
Une autre approche est celle qui consiste à retenir l’électricité dans des accumulateurs. Elle suit le même fonctionnement que la batterie de votre téléphone ou de votre ordinateur. Seulement, les dimensions sont beaucoup plus grandes. D’autres mécanismes permettent de garder l’électricité pour un usage ultérieur. On peut mentionner :
- Les stockages électrochimiques consistant à isoler l’hydrogène de l’eau
- Les stockages thermiques exploitant le chaud et le froid
- Les systèmes de conservation air comprimé, etc.
Tous ces moyens possèdent leurs avantages, mais les inconvénients liés à leur utilisation sont tels qu’il faut améliorer l’état actuel des technologies à l’œuvre dans leur fonctionnement.
Les limites des technologies disponibles actuellement
Dans un premier temps, on doit faire observer que les équipements utilisés pour garder l’énergie électrique sont des appareils de très grandes dimensions. Et on est tenu de les installer dans des endroits éloignés des villes. Ce qui fait que pour bénéficier de leur utilisation, il est nécessaire d’engager des investissements lourds. À la fin, l’emploi de ces installations revient excessivement cher.
Les recherches doivent se poursuivre dans le sens de réduire le coût de ces moyens de stockage du courant. Elles devront également se mener pour découvrir et mettre en place des solutions susceptibles d’être utilisées sans danger dans les espaces urbains.
Il existe des solutions pour stocker l’électricité, mais ils demeurent pour l’instant inopérants et peu rentables. Voilà à quoi doivent s’atteler les chercheurs pour sortir l’humanité de cette dépendance des aléas naturels.